(Vu le 14 avril 2007; format 150 mots; publié dans le Bang Bang vol.2 no.8 le 25 avril 2007)
6 juin 1968, aube de l’assassinat de Robert Kennedy à l’Ambassador Hotel, nous suivons l’existence d’une vingtaine de personnages qui s’y trouvait. Décidemment, l’année de la mort de Robert Altman, plusieurs cinéastes auront emprunté son style… En effet, Emilio Estevez profite de l’événement pour dresser un portrait social de l’Amérique. De plus, après une judicieuse référence à Grand Hotel (1932), autre chassé-croisé hôtelier avec une formidable brochette d’acteurs, il s’emploie à respecter l’idée tolstoïenne d’un événement historique, c’est-à-dire l’expliquer à travers les yeux des gens ordinaires présents, les personnages célèbres n’étant que le moteur de la volonté du peuple. La direction artistique (costumes, coiffures, décors) ne fait pas très époque; la direction d’acteurs est inconstante; et les dialogues s’enlisent parfois dans des considérations philosophiques correspondant peu aux personnages, mais la puissante finale nous le fait oublier et nous laisse avec le sentiment d’avoir assisté à une œuvre au message très honorable. 7/10
1 commentaire:
Bobby est un des films qui grâce à sa trame narrative nous fait revivre authentiquement l'assicinat de kennedy. J'ai adoré la dernière moitié du film, car tout au long de celui-ci nous nous attachons au personnages.
C'est un film à voir, afin de vivre plus en profondeur une évènement historique marquant des américains.Bobby aurait peut-être réussit à changer les amériques.
émilie
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